Salta

Extrait de QUATRE JOURS EN SALTA

Lundi, premier jour de mars 2004, fin été austral - LES DISTANCES

La distance qui separe Turin et Milan c'est peu ou prou même de celà parmi les villes de Tucuman et Salta, mais, à un voyageur italien, ce parcours à travers d'Argentine il parêtre assez plus long.

Parmi nos deux métropole existent au moins une centaine des petites villes plus ou moins étendues et, quoique on évite de les traverser en parcourant l'autoroute, on peut les regarder glisser à bref distance et par les deux côtés.

Si pour n'importe quel motif on decide de suivre la route national, toujours on voie des bâtiments, même dans la reduite campagne que sépare un village de l'autre.

En Italie, d'une maison on peut toujours en voir une autre. Là-bas non.

Par dizaines et dizaines de kilomètres il n'existe rien.

Seulement un oeil entraîné peut apercevoir si un groupe des arbres cache l'existence de une vacherie ou si ce bouquet se trouve là-bas pour abriter les bovins par le soleil cuisant du après-midi.

Autre facteur de difference est la monotonie du paysage austral.

Le cône argentin est environ seize fois plus grand du botte de l'Italie, presqu'il en fût une amplification en échelle. Ici, soit le terrain, soit les cultures, ils changent en continuation, là les collines semblent vertes dunes de végétations interrompue par des camps illimités semés de soja.

Que cette céréale soit trangenique on aperçoit de l'hauteur et de la forme parfaitement identique des petites plantes: une mer vert en bonace. En proximité de Salta on remarque un lent, mais progressif changement.

Je peux l'apprecier parce que je sort du torpeur qui m'a tenu demi-sommeillé pendant la dernière heure de voyage.

Je ne suis pas reussi de dormir comme je voudrais à cause des genoux qui me font mal.

Il sont deja vingt les heures passées assis dans un place où je ne peux pas allonger les jambes et il en reste encore une autre de cette torture. Non, je m'aperçois que finalement la gent sur le bus est diminuée et que je

peux me placé ailleurs.

Maintenant on monte celles collines là que auparavant je voyais dans le lointain.

Une madame ancienne m'invite à m'asseoir voisin d'elle, du côté fenêtre.

-Dès ici vous pourrez voir apparaître Salta en toute sa extension. Un vrai spectacle, croyes-moi.

La femme est une cuisiniere et, en me voyant passionné plus à mon prochain diner que au paysage, elle se prodigue en me donnant conseils sur le restau le plus adapte à mes gouts.

Enfin elle me recommande de diner au Boliche(1) Balderrama, un restaurant où on peut mangé en écoutant musique du folklore local.

Comme annoncé par l'aimable madame, nous arrivées au sommet du dernier col, Salta se presente à mes yeux comme une carte postal.

C'est la magie d'un moment puisque le bus se lance tout de suite dans les lacets de la descente et la ville disparaît arrière des arbres plantés à protection des bords des talus.

Peu après je me rende au bar de la gare pour un necessaire sandwich et une tres désirée bière.

Pendant que je tranquillise mon estomac, je lis le journal.

Tout d'abord je vais au page des previsions du temps.

Cette-cì est une vallée avec une eternelle printemps et où les temperatures moyennes varient parmi vingt deux degrés en été et dix en hiver.

La ville est situé dans le nord d'Argentine, un peu plus à sud du Tropique du Capricorne, mais aussi se trouve à 1.200 metres sur le niveau de la mer, une hauteur suffisant à adoucir l'étouffant climat de celles latitudes.

Ce que je crains il sont les pluies, fréquentes à fin de l'été austral, exactement dans ce période.

J'ai des bonnes chances: les meteorologues previent beau temps, donc je quitte la lecture et me regarde autour.

Les terminus sont toujours bourré de monde à toutes les heures du jour et de la nuit.

Le bus est le moyen du transport privilégié par ici où les trains sont disparus presque totalement dans les derniers dix ans et les autos privées ne sont pas trop.

Un vendeur de bric-à-brac, comme il y a beaucoup dans cet endroits, me propose sa marchandise.

J'achéte à bas prix un porte-documents qu'il ne me serve rien et bavarde un peu avec ce mec.

Depuis quand je suis debarqué de l'avion, je ne perds pas une seule occasion pour converser de tout avec n'importe qui; d'ailleurs c'est un des motifs que me pousse à tourner le monde.

L'homme est de facile abord et, s'inspirant à ma bière, il cherche de me convertir au religion Evangelique.

-Moi aussi je buvait comme vous, mais maintenant j'ai rencontré Jésus, et cetera, et cetera.

J'ordonne une deuxieme bouteillette, pas pour me ficher de lui, mais simplement car la première est finie et je lui dis aimablement que ma voie de Damasco est tres loin de venir. Mentalement j'ajoute:

-Peut-être entre quelques dizaine de barils.

Le garçon du bar regarde de travers ce type que par beaucoup de clients doit être consideré un emmerdeur.

Je le déçois en entretenant et en offrant une Coca Cola au missionnaire à temps perdu.

Maintenant le garçon regarde de façon torve même à moi. évidemment il n'aime pas les types exentriques et moi, en familiarisant avec le vendeur, je ne pas tardé trop à reveler ma bizarrerie.

Peut-être il se scandalise que un étranger, en plus un occidental, perde son temps en se baissant à parler avec un type que lui, avec un emploi fixe, considere un rebut de la société.

Bah! mes hypothèses sur cette gens continuent à rester telles quelles: seulement suppositions en continue contradiction.

D'ailleurs je ne comprends non plus mes compatriotes.

Cette-ci ne sera pas l'unique fois qui je rencontre un religieux "fai da te"(2) au long de mon chemin.

Je croyais que seulement en Brésil ils existassent à foison sectes et religions alternatives à un jamais totalement digeré catholicisme, au contraire je decouvre que même ici syncrétismes et solutions de tout originales abondent..

L'eglise officiel catholique est beaucoup réactionnaire et encore elle a dans le goitre la recente approbation du divorce par partie de l'autorité civil, en plus les hauts prelés sont vu par le peuple d'une façon pas trop diverse des politiques: c'est-à-dire des corrompus.

Les argentins voient la corruption partout et je crois que si un jour ils se retrouvassent tout à coup sans d'elle ils ne sauraient plus s'y retrouver. évidemment, en donnant la faute de tous leur malheurs aux escroqueries de ses caps et à l'avidité des États-Unis, ils ne comprennent pas de tenir un attitude que ne portera nulle part.

On trouve quand même des exceptions à cette resignation fataliste, quoiqu'ils soient peu.

Je me débarrasse du missionnaire en lui promettant que je rendrai visite à sa paroisse. je mens.

Dans les eglises protestantes du nord Amerique on chante divinement, spécialement dans ce-là frequenté par les noires, comme bien il sait celui qui a vu le mythique film … mais je doute que ceux-ci soient toutes des boudeurs et mon interet descend à zero.

Je rentre dans les grâces du garçon en le complimentant par l'excellence du sandwich et je le prie de me conseiller un hôtel.

Je controle sur la guide Lonelj Planet si l'hôtel Italia qu'il m'a indiqué est en liste: il y a, coute peu et le compilateur en parle bien, en plus est exactement le barycentre de mes prevus déplacement à pied.

Splendide ça de ne devoir pas guider l'auto pour au moins quinze jours par an et laisser le probleme de garer au chauffeur du taxi!

Je monte sur un taxi et commence à me regarder autour.

Au premier feu un adroit jongleur s'exhibe en front au queue des autos bloquée par le rouge.

Quelqu'un lui donne une pourboire; notre voiture est trop en arrière car moi aussi je peut lui donner quelque chose. Mon taxi s'engage sur Avenida San Martin que dans le premier tronçon traverse l'homonyme parc.

À moi, tant de vert en pleine luxuriance, me met de bonne humeur.

Il y a aussi un petit lac avec des canards bigarrées et sillonné par des petits bateaux à rames.

Tout ça me donne l'idée d'une ville tranquille et bien rangé. Salta a environ 400.000 habitants, mon ideal de ville: ni trop grande par te oppresser, ni trop petite par te refuser una certaine atmsphere deprovincelisée.

À me recevoir dans la hall du hotel Italia est Ricardo, un garçon sur les trente ans que deviendra mon confiant et secretaire officieux.

-Combien de temps pensez-vous de rester chez nous?

-Je ne sais pas avec precision, peut-être un paire de jours, pas de plus et maintenant où je peut aller manger? Quelqu'un m'a conseillé le Balderrama.

La réponse de Ricardo est immédiate et sans équivoque.

-Carajo!

Desormais j'ai compris, le carajo est le condiment indispensable au phrases informelles, quoique non plus de gens accoutumé a cuisiner periodes de luxe ne refusent pas l'intercalaire ça et là.

Même je me suis même interessé de sa étymologie.

Selon la Royal Académie de la Langue, c'était le nom de la cage placée au sommet du grand mât des anciennes caravelles espagnoles.

Dans ce place-là, le plus haut et le plus instable du bateau, on avertissait avec major intensité le roulis et le marin qu'il devait rester de vigie, après à peine un paire de heures descendait totalement dégouté.

Ça était considérée comme une rude punition et il servait comme avertissement à celui qu'il commettait infractions à bord.

De ça prend sa source l'expression "Va au carajo" pour envoyer quelqu'un promener et autant on forgea "ce type est dans le carajo" pour expliquer qu'il se trouve dans le pétrin.

Avec le temps ce mot s'alla peut à peut en convertissant et en assumant des nombreux emplois, tant que aujourd'hui il peut assaisonner n'importe quelle situation, de la negative au positive, bien à contraire, beaucoup de monde en abuse et l'enfile dans chaque phrase.

Quoiqu'il traduise même l'italien c... ne semble jamais autretant trivial.

En revenant au Balderrama, Ricardo me confirme qu'il est vraiment bon, seulement un peu cher, au point de se mériter un autre carajo.

Quoi? et moi, je ne y vas pas? mais je vais tout de suite car il est arrivée l'heure de diner.

* *

Le récit continue, si tu veux lire la suite écris-moi et je te l'enverrai comme documente Word DOC ou RTF

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(1) Boliche = Boutique, magasin. En origine le Balderama était un magasin de vin et alimentaires.

(2) "fai da te" = en italien on dit d'un touriste qu'il voyage sans s'adresser à une agence.

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