La rentrée

 

Le début de l’année scolaire 2000/2001 semble être un des plus tourmentés de l’histoire et cette fois la cause n’est pas le « foutu français », qui avait donné lieu à des protestations très énergiques l’année passée (à ce propos, où sont-ils, maintenant, les paladins des droits des élèves?).

L’intriquée et précaire situation d’une grande partie des enseignants, qui, à présent, bien qu’en ayant le droit, ne sont pas encore sûrs ni de pouvoir travailler pendant toute l’année ni de la place qu’ils occupent maintenant, est liée au chaos des concours pour l’accès à l’enseignement.

Les raisons de cette confusion, sont principalement deux :

1)       la promulgation, le 25 août passé, d’un arrêté du Ministre à l’Instruction Publique, donnant dispositions à propos du recrutement des enseignants pour le début d’année, qui n’a pas  considéré les conséquences concrètes qu’il aurait engendré ;

2)       le retard dans la publication des classements permanents des enseignants aptes.

 

Est-ce qu’en Vallée d’Aoste on aurait pu faire mieux ?

Pour ce qui est du deuxième point, on peut tranquillement répondre qu’oui, car les bureaux compétents n’ont pas fait assez des efforts pour accélérer les pratiques.

Pour ce qui est du premier point, au contraire, la réponse est NON, car la situation des enseignants est paradoxale : ils sont payés par la Région mais leur statut juridique est national, c’est-à-dire que chaque décision prise à Rome doit être appliquée sans dérogations en Vallée d’Aoste aussi.

 

La solution ?

Une école entièrement valdôtaine, bien sûr, comme nous le souhaitons depuis quelques années !

 

                                                                                                                                                             Simone Voyat