Maurizio Dehò

À la suite d'études classiques et des compositions il fait partie dans les années '70 du groupe historique Gruppo Folk Internazionale, prenant part à des centaines des concerts et jouant dans les deux LP Festa Popolare (1975) et Daloi Politzei (1977).

Il collabore avec plusieurs musiciens et chanteurs populaires parmi lesquels Hana Roth, la plus grande interprète du répertoire de chants traditionnels et de lutte de la culture hébraïque est-européenne (1978), et il compose et joue les musiques pour Mille e una notte, spectacle mise en scène par Gabriele Salvatores au Theâtre de l' Elfo. En même temps il approfondit l'adresse du violin tsigane à Budapest et étudie les tecniques hindou et raga de son instrument à la Benares Hindu University en Inde sous le guide de Purnendu Battacharie.
  En 1986 il reprend la collaboration avec Moni Ovadia, interrompue en 1980 à la suite de la dìssolution du Gruppo Folk Internazionale: il soigne les élaborations et les arrangements des musiques pour Dalla sabbia, dal tempo, dirigé par Mara Cantoni et avec Pietro Marazza, Golem , produit en 1991 et représenté avec un vif succès dans de nombreuses villes internationales. Il va continuer sa collaboration avec Moni Ovadia, la Theaterorchestra, le CRT Artificio et le Piccolo Teatro de Milan dans les spectacles suivants : Cabaret Yiddish, Oylem Goylem, Dibbuk (1995) ; Taibele e il suo demone, avec Pamela Villoresi, Madre Coraggio di Sarajevo,créé par Giorgio Strehler, avec Giulia Lazzarini; et Ballata di fine Millenio (1997), comme arrangeur de la plupart des musiques exécutées par la Theaterorchestra, comme interprète du répertoire Klezmer et brechtien proposé dans ces spectacles.
Encore pour le Théâtre il a composé et exécute en directe des musiques de scène pour plusiers spectacles, et aussi avec le violon électrique, les musiques pour Creatura di Sabbia , le texte de Ben Jalloud réalisé par le Teatro Due de Parme avec la mise en scène de Daniele Abbado. Il a aussi participé au spectacle Ultima forma di libertà, il silenzio, créé par Moni Ovadia pour les Orestiadi di Gibellina.
 
Depuìs longtemps intéressé à la musique contemporaine, dans les années '80, il a participé à l'expérience de la Democratic Orchestra di Milano, la premiére formation italienne de musique d'avant-garde composée de 25 éléments et dirigée par Dino Mariani ; ensuite il a collaboré avec Riccardo Sinigaglia et le groupe Correnti Magnetiche (LP Correnti Magnetiche et Virtual Dimension), pour poursuivre, dans les dernières années, jusqu'aux concerts du groupe Shams, musique de le rencontre Orient-Occident, avec Ruggero Tajè et Ahmed Ben Dhiab ; et avec Alzek Misheff dans les pérformances présentées au Palais della Permanente de Milan et à la Biennale de Venise en septembre 2000.

Dans les années '90, après un approfondissement sur la musique argentine et grace à un enrichissant échange culturel avec les groupes de Tango Nuevo de Buenos Aires, il a participé au projet de la Arrigo Cappelletti New Latin Ensemble, passé au CD Pianure, et en nombreux spectacles de jazz-tango avec Arrigo Cappelletti, Giulio Visibelli, Gianni Coscia.

Il a aussi collaboré avec des rechercheurs de musique traditionelle et des chansonniers tels quels Luigi Maione, Claudio Sanfilippo, Alfredo lacosegliaz, Ivan Della Mea, Claudio Sambiase, le groupe pop Madreblu, Mario Fragiacomo, les compositeurs Carlo Boccadoro, Alessandro Nidi et beacoup d'autres encore.

À l'activité des concerts il a ajouté une remarquable activité didactique, en enseignant dans plusieurs cours d'apprentissage instrumental du violon, parmi lesquels, à Milan, ceux organisés par la coopérative L'Orchestra, le Centre social Leoncavallo, le Circle ARCI Bellezza, le Théâtre Officina, ainsi que les cours de violon et musique Klezmer tenus dans la région du Salento, été 2000, organisés dans le cadre du festival La Notte della Taranta et soutenus par la Communauté Européenne.

A signaler enfin sa participation comme soliste invité spécial à l'édition 1999 de La Notte della Taranta, dans la harmonisation réalisée et dirigée par Piero Milesi (enregistrée dans le CD omonyme), à celle 2000 aussi, dans le concert final dirigé par Joe Zawinul, avec Manolo Badrera, Richard Bona, Lelo Nika et l'Orchestra della Notte della Taranta, et à celle 2001, encore avec Piero Milesi.