Gian Pietro Marazza


Diplômé en guitare au Conservatoire de Piacenza, après avoir passé un premier diplôme en accordéon à Milano il a poursuivi ses études de piano et composition.

Il a publié plus d'une centaine de morceaux par accordéon et une trentaine de compositions par guitare (méthodes, recueils, morceaux divers) parues aux plus importantes maisons d'édition (Ricordi, Carish, WEA).

Il a écrit des fonds musicaux pour la Rai TV, des bandes sonores pour le cinéma et le théatre et il a composé pour plusieurs instruments (piano, hautbois, violon et d'autres groupes instrumentaux). Vainqueur du prix de guitare classique Città di Milano il a joué comme soliste, mais aussi dans beaucoup d'orchestres, parmi lesquelles celle du Teatro alla Scala de Milano.
  En 1991 il a initié sa collaboration avec Moni Ovadia réalisant, avec Maurizio Dehò, la recherche musicale et l'élaboration des morceaux pour le spectacle Golem (1991), représenté avec succès en Italie et dans plusieurs d'autres contextes internationaux.
Toujours avec Moni Ovadia e la Theaterorchestra il travaille pour le C.R.T. Artificio et le Piccolo Teatro de Milano dans les spectacles suivants : Cabaret Yiddish, Oylem Goylem, Dybbuk (1995), Taibele e il suo demone, avec Pamela Villoresi, Madre Coraggio di Sarajevo, créé par Giorgio Strehler avec Giulia Lazzarini, Ballata di Fine Millennio (1997).

Il a participe comme interprète, mais surtout comme auteur des arrangements de la plus grande partie des musiques exécutées par la Theaterorchestra. En 1999 il signe sa collaboration dans l'arrangement musical du spectacle de Moni Ovadia. Dans le cadre des compositions pour le théatre il faut encore citer les musiques exécutées en directe pour le spectacle Decameron delle Donne par la mise en scéne de D. Massimilla au théâtre Verdi de Milano.
Et encore La Nave dei Folli du même metteur en scène, organisé pour la Società Umanitaria et pour les Prisons de San Vittore (Milan) ; L'Opera Incompiuta de Franco Milone; La la la - Quand on est dans la merde jusqu'au cou, il ne reste plus qu'à chanter , récital sur la chanson française en duo avec Benedetta Laurà.
Et enfin les musiques pour le spectacle théâtral Boxando Boxando, de A. Lamberti, par la mise en scène de Mattia Sebastiano, exécutées en scène par le Rhapsodija Trio.