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La Vallée de l’Alcantara
L’opinion commune est que le territoire de la
basse Vallée de l’Alcantara est né exactement à Mojo. Environ mille ans avant la
naissance de Jésus-Christ, en effet, la coulée lavique vomie par le cratère du Mont
Mojo aurait suivi le parcours du fleuve pour se plonger dans la mer Ionienne formant la
péninsule du Cap Schisò, aujourd’hui berceau de Giardini Naxos. C’est pour
cette raison que les communes comprises entre Mojo Alcantara et Giardini Naxos
s’appuient sur un très robuste soustrat de lave. Le fleuve Alcantara et sa vallée
peuvent se prévaloir d’une longue histoire. Au Vème siècle avant-Jésus-Christ
l’historien grec Thucydide est le
premier à en parler. Dans une de ses oeuvres il évoque le fait que la petite ville de
Giardini Naxos se trouvait à la embouchure du fleuve Achesines o Assinos, dont le nom
signifie: “fleuve salutaire”. Sous la domination des Arabes le nom
<<Achesines>> a été changé en <<Al Qantarah>>
c’est-à-dire <<Le Pont>>. Le fleuve Alcantara longe les pentes
septentrionales de l’Etna et naît d’une source appelée
<<Saliciazzo>> au Nord de Randazzo située à une altitude de 1250 mètres,
pour se jeter, apres 48 kilomètres dans la mer Ionienne au Sud de Giardini Naxos. Parmi
les événements historiques les plus considérables qui ont eu comme théâtre la Vallée
de l’Alcantara on peut rappeler la bataille des Siculi contre les habitants de
Messine et la bataille qui se déroula à Francavilla le 20 juin 1719, entre les troupes
espagnoles et austrichiennes. Ce fut la bataille la plus importante et la plus sanglante
de Sicile. Actuellement la Vallée de l’Acantara se compose de douze communes
des douze communes qu’elle arrose: Taormina, Giardini Naxos, Gaggi, Graniti, Motta
Camastra, Francavilla di Sicilia, Castiglione di Sicilia, Mojo Alcantara, Malvagna,
Roccella Valdemone, Santa Domenica Vittoria et Randazzo.
MOJO
L’histoire
Les premières références historiques sur Mojo
remontent au XVème siècle, quand
le petit centre de l’ Alcantara était propriété du médecin Tommaso Tortorici (ou
Tortoreto), auquel la reine Eléonore, femme de Ferinand II d’Aragone, le donna en
fief. Par la suite il passa à la seigneurie des Lanza (à l’origine
<<Lancia>>) par voie de mariage entre Rose (ou Rosanne) fille des Tortorici et
Manfredi Lanza. L’ancêtre des Lanza fut le duc Ernesto de Bavière lequel en 970 fut
surnommé pour ses qualités de valeureux
condottiere, “Capitaine de la Grande Lancia”. Doù la dénomination de
l’illustre Maison dont les nombreux représentants acquérirent au cours des siècles
des fiefs et des seigneuries dans toute la péninsule italienne ainsi que en Sicile.
La naissance officielle du bourg de Mojo eut lieu
en 1602, sous la régence de Palmerio (ou Palmerino) Lanza; en cette année, en effet,
l’autorité royale lui accorda la “Licentia Populandi”. Là où
aujourd’hui se trouve l’actuelle mairie, les Lanza employèrent à faire
édifier également leur palais seigneurial.
Leur Palais Segneurial (1905)
Les témoignages de la présence à Mojo des Lanza
se perçoivent encore aujourd’hui à travers les propriétés immobilières détenues
par leurs descendants dans le territoires de Mojo.
Le 27 juillet 1928 le régime fasciste a réuni
Mojo à sa voisine Malvagna , regroupant les deux centres sous la dénomination unitaire
de <<Lanza>>.
La festa dell'albero nel 1932 e
Casa Guzzardi
Foto gentilmente concesse da:
Francavilla di Sicilia (ME)
Le 21 juin 1947, avec l’avénement du régime
républicain, un décret du Chef provisoire de l’Etat a scindé Lanza en deux
communes autonomes: Mojo et Malvagna.
Un'immagine di Mojo scattata nel settembre 1953
Le légende
Mojo aujourd'hui
Mont Mojo
Le Christ
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